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Devenir thérapeute selon l’ANDCMD, c’est faire le choix de devenir un spécialiste de la relation humaine et de la relation d’aide. Le rôle du thérapeute ANDCMD est de faire vivre à l’aidé, ici et maintenant, l’expérience d’une relation bienveillante et accueillante de ce qu’il est et de lui apprendre à se créer une relation satisfaisante avec lui-même, avec les autres et avec le monde.    

COLETTE Portelance,

la creatrice de l’ANDCMD

Thérapeute en Relation d’Aide et pédagogue, Colette Portelance détient un doctorat en sciences de l’éducation de l’Université de Montréal et de l’Université de Paris.

Auteure et conférencière réputée, elle a créé l’ensemble des programmes de formation professionnelle du Centre de relation d’aide de MontréalMD et de l’École internationale de formation à l’ANDCMD, dont elle est la cofondatrice avec François Lavigne*.

Thérapeute chevronnée, elle a développé ses propres conceptions psychopédagogiques et psychologiques de la relation d’aide, qu’elle a élaborées dans la création d’une nouvelle approche : l’Approche non directive créatriceMD, approche dont il est question dans ses nombreux ouvrages.

Spécialiste de la communication et des relations humaines, Colette Portelance est connue et reconnue pour son authenticité, son respect profond de la personne et sa grande capacité à favoriser l’exploitation des ressources personnelles et professionnelles.

*François Lavigne est détenteur d’une maîtrise de l’éducation de l’université de Montréal, une licence et une maîtrise en psychologie clinique ainsi qu’un diplôme d’études supérieures spécialisées en psychopathologie clinique de l’université de Paris.

Une démarche avec l’ANDCMD conduit à la connaissance et à l’acceptation de soi, favorise un changement créateur par la récupération du pouvoir sur sa propre vie et le passage à l’action pour s’occuper de ses besoins, dans le respect de son rythme, de son unicité. La mise en lumière de ses fonctionnements relationnels insatisfaisants, de ses obstacles à communiquer authentiquement, tout autant que de ses ressources et mécanismes facilitateurs, porteurs de satisfaction, aide l’aidé à avancer vers une plus grande liberté, plus d’autonomie, de confiance en soi, de bien-être et de créativité.

Qu’est-ce que l’ANDCMD 

Créée en 1989 par Colette Portelance, cette approche vise le développement de l’amour de soi et l’amélioration des relations, en mettant l’accent sur le processus relationnel dans l’ici et maintenant. 

Cette approche s’appuie, entre autres, sur le concept de non- directivité, c’est-à-dire de respect total de la nature profonde et de l’unicité de chaque être humain.

Basée sur l’écoute empathique et la communication authentique entre l’aidant et le client, dans le respect des rôles de chacun, cette approche relationnelle et professionnelle est centrée sur le client.

Elle vise à l’aider, sans jugement, à identifier ses besoins et ses obstacles intérieurs, afin de composer avec ses zones vulnérables et à trouver ses propres solutions à ses problèmes. Plutôt que de lui donner des conseils et des directives, le thérapeute favorise l’autonomie de son client.

La dimension créatrice de l’approche intervient à partir du moment où le client découvre, accepte et assume son unicité, qu’il retrouve le pouvoir sur sa vie, sa liberté d’être et de passer à l’action pour faire des choix plus satisfaisants. L’approche se site dans le sillage des  thérapies  humanistes et aborde la personne dans sa globalité.

LA THÉRAPIE EN RELATION D’AIDE

Dans son accompagnement, le thérapeute en relation d’aide formé à l’ANDCMD doit faire preuve :

  • d’une attitude ouverte, sans préjugé ni a priori, soit une manière d’être et de faire qui soit un encouragement continu à l’expression spontanée du client,
  • d’une attitude de non-jugement qui permet un accueil sans critique, sans culpabilisation, ni conseils,
  • d’une attitude de non-directivité qui donne au client l’initiative complète dans sa présentation du problème, dans son itinéraire et dans son rythme d’évolution,
  • d’un intérêt sincère à comprendre et découvrir l’univers de son client, c’est-à-dire à saisir les significations que la situation a pour lui,
  • d’un engagement à entretenir avec son client une relation professionnelle affectivement investie, à travers laquelle le client pourra faire l’expérience d’une relation authentique, saine et positive qui servira de référence au client pour se créer une vie plus satisfaisante,
  • de la capacité à assumer l’autorité requise à la conduite de la thérapie au niveau du « contenant », c’est-à-dire des règles qui entourent et encadrent le processus thérapeutique.

Par son attitude, son écoute et ses interventions, le thérapeute en relation d’aide accompagne son client dans la reconquête du pouvoir sur sa vie. Celui-ci peut progressivement s’accepter et assumer la responsabilité de ce qu’il vit et de ses besoins.

Cette capacité à se responsabiliser (qui ne doit pas être confondue avec la notion de faute ou de culpabilité) le conduit vers plus de liberté intérieure et d’épanouissement.

Les membres de l’Association Européenne des Thérapeutes en Relation d’Aide selon l’ANDCMD ont tous reçu une formation de base de 1250 heures et ont été diplômés, soit par le Centre de Relation d’Aide de MontréalMD (CRAM), soit par l’Ecole Internationale de Formation à l’ANDCMD (EIF).

Les membres de l’AETRA suivent un travail individuel de thérapie en relation d’aide pour eux-mêmes et sont supervisés régulièrement dans l’exercice de leur pratique. Ils poursuivent leur formation par des programmes de formation continue agréée par l’Association, soit en Europe (EIF), soit au Québec (CRAM).

Vous trouverez dans l’annuaire les coordonnées des thérapeutes en relation d’aide membres de l’AETRA avec mention de leur spécialité le cas échéant.

La thérapie

Elle a pour objet d’accompagner le client dans l’expression des difficultés qu’il peut rencontrer dans sa vie. Grâce à l’écoute profondément humaine, au respect et aux interactions professionnelles du thérapeute, le client découvre ses forces et de nouveaux moyens favorisant son mieux-être.

La durée d’une thérapie peut varier de quelques semaines à plusieurs années. Le thérapeute s’assure du bon déroulement des séances de relation d’aide en créant une relation de confiance entre lui et son client, en proposant un cadre sécurisant dans lequel l’aidé évolue à son rythme, en le guidant pour atteindre les objectifs qu’il vise.

Seuls les thérapeutes en relation d’aide ayant reçu la formation complète nécessaire et s’engageant à respecter le Code de Déontologie de l’AETRA sont qualifiés pour accompagner un cheminement en relation d’aide par l’ANDCMD.

Au cours des séances qui ont lieu à intervalles réguliers, le thérapeute en relation d’aide invite son client :

  • À parler de ce qu’il vit et de la manière dont il le vit.
  • Par la technique de la reformulation, le thérapeute amène son client à prendre progressivement conscience de son vécu (ses émotions, ses sentiments, ses peurs) relié aux événements de sa vie ou à ce qui survient durant la séance, en relation avec le thérapeute.

Le thérapeute en relation d’aide s’investit pleinement dans cette relation affective professionnelle en interagissant si nécessaire. Il permet ainsi à son client d’expérimenter une relation saine et authentique, de mieux se connaître, de mieux s’apprécier, ce faisant, de développer des relations nettement plus satisfaisantes pour lui-même et avec les autres.

Le thérapeute en relation d’aide accompagne son client dans les différentes étapes du processus de changement créateur qui sont :

  • Une prise de conscience personnelle de ses fonctionnements.
  • L’acceptation de ce qu’il est
  • La responsabilité (de ce qu’il vit, de ses besoins, etc.)
  • L’expression de son monde intérieur, de ses émotions, de ses besoins.
  • L’observation de soi dans ce processus de changement.
  • Le choix de mécanismes de protection.
  • Le passage à l’action créatrice.
  • Une meilleure connaissance de soi,
  • La prise de conscience et l’acceptation de ses souffrances, de ses mécanismes de défense, de ses limites,
  • L’acceptation de ses zones sensibles, une capacité à composer avec elles et à s’apaiser lorsqu’elles sont éveillées,
  • Une plus grande responsabilité face à ses malaises et ses besoins fondamentaux et donc plus de pouvoir sur sa vie,
  • Une aide à identifier ses ressources, ses besoins fondamentaux et des moyens pour les satisfaire,
  • Une relation à soi-même et aux autres plus profonde et plus authentique,
  • Une plus grande liberté d’être,
  • Une meilleure aptitude à communiquer et à aimer.